Le 2 juin 2025 marquera l’arrivée d’un titre aussi improbable qu’intrigant sur Steam : Cardrottini. Directement inspiré du phénomène Italian Brainrot, ce jeu de cartes virtuel entend pulvériser les codes classiques du genre sous couvert de folie mémétique. Si vous pensiez avoir tout vu après Hearthstone ou Inscryption, préparez-vous à plonger dans un univers où l’absurde prime sur la stratégie pure.
Un gameplay familier… mais déboussolant
Les bases de Cardrottini empruntent volontiers à la concurrence :
Construction de deck : chaque joueur rassemble ses cartes avant la partie, en piochant dans une sélection de personnages, sorts et artefacts tirés du lore brainrot.
Déroulement au tour par tour : on place ses créatures ou on déclenche ses capacités spéciales, on attaque puis on défend, selon une jauge de points de vie initialement fixée à 20.
Valeurs d’attaque et de défense : des chiffres flous, parfois incohérents, qui reflètent l’esprit glitch du meme.
Pouvoirs absurdes : des effets du type Crachat de nouilles ou Malédiction du lama pixelisé bouleversent la logique de jeu traditionnelle.
Si la prise en main demeure instinctive, dès les premiers affrontements on ressent la volonté des développeurs d’ébranler les habitudes : l’aspect ludique se double d’une dimension humoristique, où chaque carte est un clin d’œil à la culture brainrot.
Des personnages cultes… et totalement crétins
Au cœur de cette débauche de bizarrerie, on retrouve :
Don Bobritto : parrain mafieux aux moustaches incertaines, capable de voler un tour supplémentaire à l’adversaire.
Bandito : brigand débonnaire, lance des cartes Oubli de paiement qui bloquent l’attaque ennemie.
Gatto Cingolato : chat-crabe pixelisé, qui scinde son corps en deux pour doubler son attaque de mêlée.
Lama Froissé : créature hostile recouvertes de textures glitchées, dont l’aptitude Tremblement de laine désoriente l’adversaire.
Ajoutez-y des entités secondaires – golems de pâtes, glands mutagènes ou fées hallucinées – et vous obtenez une galerie de cartes à l’humour ravageur, mais parfois indigeste pour les non-initiés.
Un trailer aussi court qu’énigmatique
Le teaser publié sur Steam propose une douzaine de secondes d’extraits : quelques duels, un aperçu des illustrations et un slogan lapidaire : Pas besoin de contexte. Si tu sais, tu sais. Cette formule résume bien l’esprit du titre : accessible pour les fidèles du meme, totalement cryptique pour les autres. Aucun prix ne figure pour l’instant sur la page Steam, tout comme le détail des éditions ou des éventuels DLC à venir.
“Don Bobritto” et “Bandito” : qui se cache derrière?
Intrigante aussi, l’identité des créateurs et éditeurs : Steam liste Don Bobritto et Bandito en guise de studio et distributeur. Impossible de trouver un site officiel, un dossier de presse ou même une simple mention légale : seules deux pages Instagram et TikTok, quasi désertes, font office de vitrine. Faut-il voir là un coup de génie marketing, cultivant un mystère total, ou l’indice d’un projet fumeux ?
Un risque d’arnaque ou un jeu coup de cœur ?
Plusieurs raisons invitent à la prudence :
Aucune information tarifaire : difficile de prévoir si le jeu sera vendu 5 €, 15 € ou 30 €, ou si un modèle free-to-play prévoit des microtransactions hasardeuses.
Absence totale de support : pas de forum, pas d’équipe de modération, pas de roadmap claire, ce qui laisse craindre un abandon rapide après lancement.
Aucune garantie de qualité : le style graphique est volontairement minimaliste, mais la limite entre art brut et travail bâclé est ténue.
Pourtant, c’est précisément ce cocktail de mystère, d’imprévu et d’humour décapant qui pourrait séduire une niche de joueurs en quête de curiosité et de LOL authentique.
À qui s’adresse Cardrottini ?
Le public visé semble être :
Les aficionados de memes : ceux qui ont déjà ri aux délires Italian Brainrot sur TikTok et qui en veulent plus.
Les curieux du WTF : gamers à l’affût de bizarreries, prêts à expérimenter un gameplay party game entre potes.
Les collectionneurs virtuels : amateurs de decks hors-normes et de sujets de discussion improbables.
En revanche, tous ceux qui cherchent un titre équilibré, une communauté active ou un défi e-sport devront passer leur chemin.
Un lancement en pointillé et en suspens
Le déploiement prévu pour le 2 juin sera sans doute décisif : Steam devrait communiquer le pricing officiel et lever quelques mystères. D’ici là, Cardrottini reste un pari risqué, oscillant entre projet expérimental et possible arnaque. Reste à voir si le jeu tiendra ses promesses et parviendra à fédérer une petite communauté prête à embrasser l’absurdité la plus totale.
Matilde
Quand le « brainrot » italien envahit Steam avec Cardrottini
Le phénomène « Italian Brainrot », popularisé sur TikTok et Instagram par ses personnages absurdes créés à l’IA, s’offre désormais une déclinaison dans l’univers du gaming. Baptisé Cardrottini, ce jeu de cartes à collectionner débarque sur Steam le 2 juin 2025 et promet une expérience aussi chaotique qu’inattendue. Oubliez les mécaniques ultra-polies de votre titre de cartes préféré : ici, la folie du meme est reine.
Des règles familières teintées de folie
Cardrottini reprend le squelette classique des jeux de type Hearthstone ou Inscryption :
Construction de deck : chaque joueur assemble un paquet composé de 30 cartes, tirées d’un pool thématique « brainrot ».
Phase de tour par tour : posez vos créatures, lancez vos sorts et protégez votre ligne de vie.
Valeurs d’attaque et de défense : chaque carte arbore ses propres stats, parfois totalement décalées.
Capacités spéciales : certaines cartes déclenchent des effets mémorables, comme « Entonnoir à cafard » ou « Explosion de nouilles ».
Mais ce titre ne mise pas sur la profondeur stratégique : son parti-pris est de sublimer l’absurde. Les règles restent simples et accessibles, et l’essentiel du plaisir se trouve dans la découverte des illustrations et des effets bizarroïdes.
Les cartes : bestiaire et protagonistes du meme
Au cœur de Cardrottini, on retrouve les figures cultes de la culture brainrot :
Don Bobritto : maître de la mafia imaginaire, dont la carte « Boss brioché » immobilise l’adversaire.
Il Bandito : arnaqueur patenté, avec la carte « Escroquerie Express » infligeant des dégâts de dernière seconde.
Gatti Shadok : chats squelettiques pixelisés, capables de « Miaulement fractal » pour dérouter l’ennemi.
Lama Furioso : monture indisciplinée, dont le pouvoir « Crachat acide » ronge les points de vie.
Chaque carte est illustrée dans un style volontairement minimaliste et pixelisé, rappelant l’esthétique DIY des premiers memes. Les animations sont basiques, mais collent au charme brut du jeu.
Un trailer énigmatique et un manque d’informations
Le trailer Steam, diffusé début mai, suscite autant la curiosité que l’incompréhension. On y voit quelques mécaniques de jeu et des extraits de combat, mais aucune information sur :
Le prix : aucune mention sur Steam ou sur les réseaux officiels ne précise le tarif. Free-to-play ? One-shot payant ? DLC à prévoir ? Mystère.
Le développeur et l’éditeur : seuls figurent « Don Bobritto » et « Bandito » comme créateur et distributeur, deux pseudonymes issus de la lore du brainrot.
La feuille de route : pas de site officiel, pas de forum communautaire, juste deux comptes Instagram et TikTok encore vides d’actualité concrète.
Cette opacité interroge : est-ce une opération teaser bien menée, ou un jeu à l’avenir incertain ? Seules quelques captures de Steam illustrent le projet, sans plus de détails.
Le défi de l’équilibre entre absurdité et jouabilité
En misant sur le meme, Cardrottini prend le risque de plaire d’abord aux initiés, quitte à laisser de côté les joueurs à la recherche d’un vrai challenge tactique. Les avantages :
Découverte de cartes mémorables : la fanbase Italian Brainrot sera ravie de retrouver ses clins d’œil favoris en version jouable.
Simplicité d’apprentissage : l’interface dépouillée et les tutoriels express facilitent la prise en main.
Humour décalé : un vent de fraîcheur dans un marché souvent trop sérieux.
Mais les limites apparaissent rapidement :
Absence de profondeur : pas assez d’options tactiques pour attirer les compétiteurs hardcore.
Qualité graphique inégale : certaines cartes ressemblent à des brouillons plus qu’à de véritables illustrations.
Risque de lassitude : si le gameplay se limite à reproduire les mêmes actions, l’attrait s’estompe vite.
Un futur à construire
Pour exister au-delà de l’effet de mode, Cardrottini devra :
Proposer des extensions de cartes pour varier les stratégies,
Développer un mode solo narratif ou événementiel,
Créer une communauté active autour de tournois et de contenus partagés,
Clarifier son modèle économique pour rassurer les acheteurs potentiels.
Si les concepteurs souhaitent transformer ce délire en véritable plateforme ludique, la route est encore longue. Mais en attendant le verdict des joueurs le 2 juin, Cardrottini aura déjà accompli un tour de force : amener le nonsense du Web à l’épreuve du gaming sur PC.